Notes l'Arc á la Chasse
* | L'entête de ce chapitre est la reproduction d'une vignette du Traité de chasse de Gaston Phébus. Mss. f. fr. 616. Bibl. Nle. Observation de l'Archery Library: L'image dans le livre a eté coupée, la image complète est est disponible ici |
1. | Dictionnaire Raisonné du Mobilier Français. T. V, p. 39. |
2. | Histoire de la Chasse en France par le baron Dunoyer de Noir mont, 3 vol. Paris 1869. |
3. | Sid.-Apol. Epis. 1. |
4. | Baron de Noirmont d'après Du Cange. |
5. | Glossaire |
6. | Dans la Chasse à la haie, Peigné Delacour dit que les abris ménagés dans les haies, autrement dit les affûts destinés à dissimuler le chasseur, se nommaient berceaux, mais il n'appuie son dire que sur un texte latin du Moyen âge dont il donne une traduction fort suspecte. Il s'agit d'un document (recueilli dans les Anc. Tenures p. 1807) par lequel Roger de Somery et ses héritiers sont autorisés « ad bersandum... cum novem arcubus et sex berseletis ».La traduction de ce dernier mot par « berceaux » nous semble aventurée : elle donne en tout cas un sens fort obscur à la phrase. Peigné Delacour s'en est rendu compte en ajoutant en note « Peut-être doit-on entendre par cette dernière expression, une espèce de chiens de chasse qu'on nomme encore aujourd'hui bercelets ». Bien que cette sorte de chiens nous soit inconnue, l'interprétation nous paraît plus admissible, mais alors que devient l'argumentation de l'auteur et à quelle autorité peut-il recourir pour avancer que berceau équivaut à affût? M. de Noirmont, dans son Histoire de la Chasse en France, donne la même signification à berceau en s'en rapportant à Peigné Delacour. |
7. | Histoire de la Chasse.... Baron de Noirmont. |
8. | Du Cange. Glossaire. Voy. ARCUARE |
9. | Baron de Noirmont, d'après le Menasgier de Paris, tome II |
10. | Chants populaires de la Bretagne. Vte Hersart de la Villemarqué. « Le tribut de Noménoé ». |
11. | The Book of Archery. Londres, 1840, in-8º, p. 243. |
12. | Hansard, dans le récit de cette chasse tragique, met des arbalètes entre les mains des chasseurs. Augustin Thierry, qui a raconté longuement cette même scène, a renouvelé cette erreur. Pourtant les textes auxquels s'en sont rapportés les deux auteurs ne font mention que d'arcs (arcus) et le Roman de Rou ne laisse pas supposer qu'une autre arme ait été employée dans cette circonstance. D'ailleurs, bien que l'arbalète fût déjà inventée, nous verrons qu'elle n'était pas encore d'un usage fréquent à la chasse. |
13. | Marie de France passe pour être née à Compiègne. Elle vécut au XIIIe siècle, mais on n'a aucun renseignement sur sa famille et l'on sait peu de chose de sa vie. |
14. | « Un valet lui portait son arc, son hansart et son carquois. » Le hansart devait être une sorte de couteau de chasse; ce mot désigne encore de nos jours une espèce de serpe dont on se sert en Normandie. |
15. | Nos archers modernes liront avec plaisir les hauts faits de ce curieux personnage dont Augustin Thierry s'est plu à nous retracer la légende dans l'Histoire de la Conquéte de l'Angleterre. |
16. | Colonel Walrond. Archery (Badmington L.) p. 146. |
17. | En terme de chasse, les grands animaux sont les cerfs, biches, daims, etc. |
18. | La chasse au fusil. Paris 1788. |
19. | Arte de Ballesteria y Monteria. Alonzo de Espinar, Madrid 1644; cité par Magné de Marolles. |
20. | Mich. Blondus. De Canibus et Venatione. Rome, 1544; cité par Magné de Marolles. |
21. | Rappelons que c'est une arbalète et non pas un arc qu'employa le héros des traditions suisses, Guillaume Tell, pour accomplir son haut fait. |
22. | Histoire de saint Louis. Joinville. édit. Natalis de Wailly. |
23. | Nous noterons que le mot bercer n'est employé ni dans le « Livre du Roy Modus » ni dans le « Traité de Gaston Phébus ». |
24. | On peut compter la poignée à 0,07 centimètres. |
25. | On chassait le cerf de cette façon au moment du rut. Cest le même genre de chasse qui se pratique encore, à la carabine, en Ecosse, en Allemagne et en Autriche. |
26. | Cette phrase pourrait laisser croire au lecteur que l'arc anglais était indifféremment appelé arc turquois et réciproquement; cette confusion, qui n'a jamais existé dans la pensée de Gaston Phébus aurait pu être évitée par une autre tournure de phrase. Quoi qu'il en soit, cela veut dire que l'arc de main pouvait être, ou anglais (arc primitif) ou turquois (arc oriental). |
27. | Le buis est une essence impropre à faire des arcs ; aussi pensons-nous qu'il y aurait une autre signification à trouver pour le mot « boix ». |
28. | La gravure que nous reproduisons ci-dessus (fig. 37) dans notre désir de mettre sous les yeux du lecteur une scène de chasse à l'arc traitée avec grâce, ne saurait à aucun titre, — est-il besoin de le dire ? &emdash; fournir un document sérieux sur le sujet dont nous nous occupons, et il est permis de supposer que Moreau le Jeune, en représentant à la fin du XVIIIe siècle un seigneur de son temps revenant au logis avec son arc à la main et une poule faisane percée d'une flèche, n'a obéi qu'à une fantaisie d'artiste, le fusil ayant remplacé depuis longtemps pour ce genre de chasse toute autre arme de tir. |
29. | L'Agriculture ou la Maison Rustique. Charles Estienne et Jean Liébault, 1566. |