Notes l'Arc á la Guerre
1. | Baluze. |
2. | Les Anglais appellent leur carquois quiver. |
3. | Viollet-le-Duc. Dictionnaire du Mobilier. T. V. |
4. | « Quand les flèches revenaient, sur les tètes elles tombaient, chefs et visages elles leur perçaient, et à plusieurs les yeux crevaient, aussi (les Anglais) n'osaient-ils ouvrir les yeux ni leurs visages découvrir. » Viollet-le-Duc d'après le Roman de Rou de Robert Wace. |
5. | Alexiade |
6. | Histoire de Saint-Louis. Joinville. Édit. Natalis de Wailly, p. 163. |
7. | Histoire de Saint Louis, p. 189. Nous signalerons dans un autre passage de l'Histoire de Saint Louis une description, malheureusement assez obscure, d'une sorte d'arc qui semble avoir provoqué l'admiration de Joinville. Des messagers d'un grand seigneur de la Grèce apportent au roi divers présents. « Entre les autres li apportèrent ars de cor (cormier) dont les coches entroient à vis dedans les ars et quant en les sachoit hors si trouvoit l'en que ils estoient dehors moult bien tranchant et moult bien faictz ». (CXVI). D'après Natalis de Wailly un autre manuscrit de l'Histoire de Saint Louis porte « quand on les laschoit hors on trouvoit que c'estoit cheumet (ou chaumet?) dedans moult bien faictes et bien tranchans ». Comme le savant commentateur de Joinville, nous avouons ne pouvoir comprendre en quoi consistaient ces arcs particuliers. Peut-être, la corde étant, comme dans tous les arcs orientaux, constamment maintenue sur ses deux coches, ces dernières étaient-elles disposées de telle sorte qu'on pouvait en vissant ou dévissant la partie sur laquelle elles étaient pratiquées, augmenter ou diminuer la tension de la corde de l'arc. |
8. | Viollet-le-Duc, op. cit. au mot : Flèche, et Napoléon III et le colonel Favé, dans Etude sur l'artillerie. Contrairement à cette opinion les Anglais admettaient que les archers ne pouvaient lancer quesix flèches pour un carreau d'arbalète. |
9. | On remarque, au même point de vue, dans le récit d'un combat livré en 1356 par les Anglais et où périt Godefroy d'Harcourt qui servait dans leurs rangs, que lorsque « les archers de Monseigneur Godefroy commencèrent à approchier ainsi que commandé leur fut et à développer saiettes à force de bras les chevaliers et vaillants gens d'armes de France qui estoient fort armez paveschiez et targiez (abrités par leurs pavois et leurs targes, sortes de boucliers) laissaient traire (tirer) sur eux... et tant furent en cet état que cilz archiers (anglais) orent employé toute leur artillerie et ne savoient mais de quoi traire... adoncques commencièrent les archiers français à traire moult vistement et à recueillir saiettes de toute part car grant foison en y avoit semées sur les champs et à les employer sur ces Anglois et Navarrois. » Mss. B. N. cité par Viollet-le-Duc op. cit. d'après l'Histoire du château et des sires de St-Sauveur-le-Vicomte, de Léopold Delisle. |
10. | Débat des Héraults d'armes, publ. par L. Pannier et P. Mayer, 1877. |
11. | «... Ne peut faire bonne flèche, tant a cause de la peur qu'à cause du mouvement du bateau. » |
12. | Ambroise Paré. La manière de traicter les playes faictes tant par hacquebutes que par flèches.— 1552: p. 23. |
13. | Juvénal des Ursins. Histoire de Charles VI. |
14. | Viollet-le-Duc, d'après Pièces du Procès de condamnation de Jeanne d'Arc de Quicherat |
15. | Philippe de Commines. |
16. | La réunion de ces six hommes forma ce qu'on appela une lance. |
17. | Compiègne en fournit 7. Plus tard il fut décidé qu'il y aurait un archer par 50 feux. Voy. les Francs Archers de Compiègne par le Vicomte de Bonneault d'Houêt. |
19. | Et non parce qu'ils habitaient « des trous comme des taupes &aquo;, comme le prétendent sans fondement quelques historiens.
François Villon, dans le Monologue du Franc Archier de Baignollet, a chansonné de façon ironique la valeur des francs-archers de son temps (XVe siècle) en nous représentant un archer plus fanfaron que courageux.
Nous ne retiendrons de cette amusante fantaisie que la déclaration du personnage mis en scène : J'estoye gent et biau de visaige Je chantoye et brouilloye des flustes Et si tiroye entre deux butes (et je tirais entre deux buttes). |
20. | Instruction sur le faict de la guerre |
21. | Cette composition, particulièrement distinguée, de la garde écossaise au service du roi de France, ne laissait pas d'exciter les prétentions de ceux qui en faisaient partie. Nous trouvons, dans une des Récréations de Bonaventure des Périers, ce trait satirique à leur égard : « Un Escossais aspiroit à une place d'archer de la garde qui est le plus haut qu'ils désirent être, quand ils se mettent à servir en France, car lors se disent tous cousins du roy d'Escosse, etc. » |
22. | Au XVIIIe siècle, ce corps qui n'avait plus d'écossais que le nom, conserva pourtant, jusqu'en 1789, l'usage de répondre à l'appel du guet le mot Hamir, corruption de I am here! (je suis là), terme équivalent à : Présent ! En 1814, les Bourbons donnèrent à la première Compagnie des Gardes du Corps le nom de Garde écossaise et lui conservèrent le blanc comme couleur distinctive. |
23. | Il n'est pas sans intérêt de rappeler qu'en 1667, lorsque toute l'Europe chrétienne envoya des renforts à Candie (Ile de Crète) pour essayer de la soustraire à la domination des Turcs qui l'assiégeaient, sur les six cents volontaires français qu'y conduisit le duc de la Feuillade, un grand nombre périt sous les flèches musulmanes: tel fut, d'après un rapport de l'époque signalé par Hansard, le sort de MM. de Torcy, Ourcq, de la Roque, du Milieu, de Hougre, de Charmon, de la Coste, de Vaussel, de la Forest. etc., atteints pour la plupart à la tête ou à la poitrine. |
24. | En 1513, à la bataille de Flodden, ce furent encore les archers des Anglais qui leur valurent de l'emporter sur les troupes du roi d'Ecosse. Celui-ci fut blessé par une flèche. |
25. | Le commerce des arcs en Angleterre avait toujours eu une grande extension. En 1448 le roi de Portugal y envoya 4500 morceaux d'if pour y faire des arcs. En 1597 le landgrave de Hesse eut l'autorisation de faire venir d'Angleterre sans droit de douane 100 arcs, 2000 cordes et 3000 flèches. (Archery. Chap. VIII, par le Viscount Dillon.) D'autre part l'exportation des arcs était étroitement surveillée. D'après Hansard, sous le règne de Richard II, Pierre Courtney, obtint difficilement l'autorisation d'envoyer à la Cour de France, 6 petits arcs et une trousse de grandes flèches, et sous Edouard II, la Chambre des Communes pétitionna pour que les Français fussent mis dans l'impossibilité de se procurer des arcs et des flèches en Angleterre |
26. | Archery (Chap. IX, p. 154 par le colonel Walrond). |
27. | Id. |