Notes Notions Préliminaires
1. | Voici les noms indiqués par Viollet-le-Duc (Dictionnaire du Mobilier, vol. V, Armes de guerre, au mot : FLÈCHE) : "Boujon, flesse, sajette, saète, paonnel, passadoux, darde, barbillon." De son côté Larousse (Grand Dictionnaire universel, au même mot) cite la série suivante: "Darde, barbelle, flic, fliche, flisse, eslingue, gougon, passa-douz, passador, passadour, passadous, saette, songnolle, raillon, reillon-carreau, tacle." Il y a lieu d'ajouter à ces noms la vire, le vireton et le volet omis par l'un et l'autre des deux auteurs précédents. |
2. | Bescherelle (Dictionnaire, au mot: FLÈCHE). I1 ajoute: "Nodier remarque que les Grecs ont représenté le son psi, autre onomatopée du bruit de la flèche, sous la figure hiéroglyphique d'une flèche empennée ou d'un trait appuyé sur son arc". |
3. | Il n'est pas inutile de savoir que la flèche de l'arbalète s'appelait plus particulièrement carreau en raison de sa pointe représentant une pyramide à base carrée. L'arbalète subit des perfectionnements nombreux; on en inventa une sorte qui pouvait envoyer des balles de plomb ou de terre cuite; ce genre d'arbalète portait le nom d'arc à jallet. |
4. | L'empenne s'est aussi appelée empanon, pennon, panon, penart, penne, pennet. (Larousse, Dictionnaire universel.) |
5. | Nous verrons plus loin qu'en France, nos archers modernes disent vulgairement enfoncer dans le même sens que tirer. En tout cas, c'est improprement et au risque d'amener une confusion, qu'on remplace parfois l'une et l'autre de ces expressions par celle de tendre. plus justement réservée pour exprimer l'action d'attacher une corde aux extrémités d'un arc détendu de façon à lui donner la courbe nécessaire pour le rendre propre au tir. |
6. | Ancient and modem methods of arrow release (Essex Institute Bulletin, 1885, vol. XVII). |
7. | Archery (Badmington Library), Chap. v |
8. | Biblioth. Nation. Manusc. Fonds Arabe, 2825 |
9. | Nous tenons ce renseignement d'un voyageur qui, dans un récent séjour au Turkestan, a eu, à différentes reprises, l'occasion de voir les cavaliers de son escorte armés de l'arc en user de cette façon. |
10. | Dans bon nombre de bas-reliefs antiques, les sculpteurs, usant d'un artifice destiné, soit à conserver au portrait toute sa ressemblance, soit à tourner une difficulté d'exécution, ont pris soin de supprimer la partie de la corde de l'arc passant sur le visage des tireurs. (Voy. fig. 13.) On ne saurait en aucune façon trouver dans la fig. 15, un exemple analogue et il suffit de comparer la position des mains et le trajet de la corde dans l'une et l'autre figure pour se convaincre que c'est bien le tir derrière la tête qu'a voulu représenter le sculpteur du bas-relief égyptien. |