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Notes les Compagnies d'Arc
* L'entête de ce chapitre est la réduction d'un dessin de Teniers gravé à l'eau-forte
1. Recherches historiques sur les corporations des archers, arbalétriers et arquebusiers. Chalon-sur-Saône, 1852, in-8º.
2. Notice sur les anciennes corporations d'archers, d'arbalétriers, de coulevriniers et d'arquebusiers des villes de Picardie. Amiens, 1855, in-8º.
3. Étude sur les anciennes Compagnies d'archers, d'arbalétriers et d'arquebusiers. Paris, 1879, in-4º.
4. Id.
5. Dom Grenier. Introduction de l'Histoire Générale de la Picardie. Chap. IX.
6. Aug. Thierry.
7. Patria Belgica. Gildes, corps de métiers, serments, Vandenpee-reboom, Bruxelles, 1874, in-8º.
8. Ainsi nommées à cause du serment exigé de chacun des membres de l'association, Quand deux serments existaient dans une même ville, on les distinguait par les dénominations de Grand serment et de Petit serment. Le grand serment était en général le premier fondé et jouissait seul de privilèges importants.
9. Le nom de connétablie était pris par quelques associations qui voulaient faire ressortir leur caractère militaire. Les compagnies d'hommes de guerre d'autrefois portaient souvent ce titre.
10. Les confréries avaient un caractère plus particulièrement religieux et avaient été fondées, ordinairement à l'origine, sous les auspices d'un monastère ou d'un personnage ecclésiastique.
11. Ce fut aux milices que Philippe-Auguste, en 1215, dut la victoire de Bouvines.
12. Thierry. Guide des amateurs et étrangers voyageurs à Paris, 1787.
13. Ordonnance rendue en l'Hostel de Saint-Paul-les-Paris, le 3 avril 1369. Voy. Delaunay et Ordonnances des rois de France, tome V.
14. La choule, soule, ou seule, consistait à pousser une balle avec une crosse. Ce jeu ressemblait au golf actuel.
15. Delaunay op. cit. d'après les Curiosités Historiques de Picardie de Ch. Desmaze.
16. On disait aussi le« noble et gentil jeu de l'arbalestre » et le « noble et hardi jeu de l'arquebuse ».
17. Voir à la fin de ce volume la liste des principaux ouvrages publiés sur ces différentes compagnies.
18. « Les archers de l'arcq à main étoient associés en forme de confraternité dudit arcq en l'onneur et vénérance de la vraie amie de Dieu, Mme Sainte Ursule, Royne des onze mille vierges, leur patrone. » Cité par Delaunay, d'après Curiosités des anciennes justices, de Charles Desmazes.
19. Saint-Quentin eut aussi une Compagnie des Archers dite de Saint-Gilles.
20. Le Petit Serment d'Amiens.
21. L'oiseau était placé au sommet d'une perche plantée verticalement. Il était en bois et représentait primitivement un perroquet, d'où le nom de Papegault. Perroquet se dit en effet papegayo en, espagnol, papagallo en italien, papagei en allemand et babagga en arabe.
D'aprés Thierry (Guide des étrangers à Paris), 1787, le peuple de Paris disait Papigol ou Patigol pour Papegay.
Dans quelques compagnies l'oiseau était appelé le Rossignol. Duguesclin avait remporté dans sa jeunesse au champ Jacquet à Rennes le prix du Papegay.
C'est l'usage du tir en hauteur adopté pour déterminer le roi du jeu qui semble avoir donné naissance à l'expression de « coup du roi » consacrée parmi les chasseurs pour désigner le tirer l'air vertical.
22. Manuscrit du British Museum (Royal, 20 B XVI, f. 75) dont copie nous a été obligeamment communiquée par le colonel Walrond.
23. « Lorsque tu manies la vire (genre de flèche employée pour l'arbalète) tu ne dois pas parler du noir personnage qui fait damner nos âmes, ni de9 bas quartiers qui sont à son service. Tu dois fuir comme poison tout vilain mot, et beau langage doit toujours être en usage. »
24. Extrait du Conte du bachelier d'armes cité dans les mémoires sur l'Ancienne Chevalerie par la Curne de Sainte Palaye, édit. avec Introd. de Ch. Nodier.
25. Delaunay, op. cit. d'après l'Histoire des Enseignes, Auberges, etc., de la ville de Genève par Blavignac.
26. Sorte de cangue composée de deux pièces de bois rapprochant les pieds et les mains du patient.
27. Archives communales du Département du Nord. E. E. 3.
28. Fouque, op. cit. p. 93.
29. Recherches sur les Archers, etc., p. 133 et s
30. Notices sur les anciennes corporations d'Archers, etc., de Picardie, p. 174 et s.
31. Archives de Ham. Registres de la compagnie de l'arc d'après Janvier.
32. Voir la liste des compagnies actuellement existantes. (Appendice.)
33. Fouque, op. cit. Janvier, op. cit.
34. Dans une ordonnance du roi Charles VI datée du 22 avril 1411 on lit les dispositions suivantes : « Ordonnons que la connaissance des archers et canonniers appartiendra et demeurera perpétuellement à nos maréchaux qui à présent sont et à leurs successeurs au dit office.... » Ord. des Rois de France, Tome II.
35. Delaunay, op. cit. Appendice. Le long mémoire de Tronson du Coudray y est tout entier reproduit.
36. Voir dans les Armoiries de la Ville de Paris par le comte de Coêtlogon et Tisserand, les différentes circonstances dans lesquelles les Archers étaient appelés à servir à la table des souverains et le cérémonial observé dans ce cas.
37. Delaunay. op. cit. p. 101. « Le prix des arquebusiers de Mantes du 25 juin 1612.» Dans les fêtes données par les compagnies des jeux d'arc, d'arbalète ou d'arquebuse, on suivait toujours des traditions analogues et le cérémonial observé était, à peu de chose près, toujours le même.
38. Id.
39. A la fin du XVIIIe siècle la Compagnie d'Arc de Soissons ne comptait que 40 chevaliers alors que l'Arquebuse en comptait 200.
40. Archives d'Amiens.
41. Toutefois d'après les nombreuses archives que nous avons dépouillées et les renseignements qui nous ont été fournis par les Compagnies, nous avons pu établir qu'il y avait eu des concours de tir a l'arc a Bapaume en 1398, à Nesles-en-Vermandois en 1407, à Pro vins en 1409, à Montreuil-sur-Mer en 1410, à Bruyères en Laonnois en 1414, à Rue en 1456, à Abbeville en 1466, à Douai en 1501, à Arras en 1513, à Corbie en 1532, à Soissons en 1659, à Paris en 1661, à Péronne en 1681, à Montdidier en 1683, à Ham en 1685, à Saint-Quentin en 1691, à Compiègne, en 1717, 1718 et 1719, à Saint-Quentin, en 1774, à Beaume, en 1778, à Courmelles pres Soissons, en 1783, etc.
42. Règlements et statuts portant réunion des trois jeux de l'arc, arbalète et arquebuse en une seule compagnie en la cité royale de Besançon, etc., etc., communiqués par M. B. Prost, ancien archiviste du département du Jura.
43. Extraite de la Publication artistique du Musée du Louvre par Hermet (Marpon et Flammarion).
44. On peut voir au fond du tableau l'Allée des Buttes des archers avec ses arbres munis de garde-flèches en bois.
45. M. Fouque a publié un facsimilé de l'un d'eux, et M. Delaunay un autre, dont nous donnons plus loin la reproduction, (fig. 58) avec l'autorisation de M. Dufour, bibliothécaire de la ville de Corbeil, propriétaire actuel des planches de l'ouvrage de M. Delaunay.
46. Paris. Florange, 1899, in-4°. Les reproductions de médailles que nous donnons ici (Fig:. 50, 51, 52, 53, 54 et 55) ont été extraites de cet ouvrage avec l'autorisation de l'auteur.
47. Op. cit. p.115
48. Maxime Beauvilliers. Fontainebleau. « La Compagnie d'Arc »,p. 99.
49. Janvier, op. cit.
50. Biscuit. L'Arquebuse de Soissons.
51. Prost. Notice Historique sur les Chevaliers de Poligny.
52. Id.
53. Prost. Notice Historique sur les Chevaliers de Poligny.
54. Id.
55. Id.
56. L'aigle rappelait les armes de la Maison d'Autriche. Au XVIe siècle en effet Marguerite d'Autriche, gouvernante des Pays-Bas, était souveraine du Comté de Bourgogne et les Compagnies d'archers de cette province avaient trouvé en elle une puissante protectrice.
57. En effet dans le 21e article des « Statuts des maîtres archers de Paris o cité par les auteurs du Dictionnaire de Toutes Espèces de Chasse, il est dit : a pourront ceux dudit métier faire et vendre arcs de plusieurs pièces, pourvu qu'elles soient bien assemblées et collées de bonne colle, etc. »
58. Delaunay, op. cit. (Appendice). D'après les Registres de la Compagnie de Montivilliers.
59. Id. d'après Relation du Grand Prix, etc., de l'abbé Courtépée.
60. Notice sur les Archers, etc., de Picardie.
61. Pour tenir la carte sur la butte, on plaçait autrefois la broche au milieu; un coup de broche était donc un coup au centre.
62. « Les statuts du noble exercise du pistolet auquel les Chevaliers du noble et ancien jeu de l'arc de la ville de Chalon-sur-Saône s'exerceront à l'avenir dans les temps qu'ils ne pourront commodément tirer à l'arc » témoignent de ce désir de chercher à vaincre les difficultés. car il y était dit qu'on ne pourrait se servir « que de pistolets d'arçons ordinaires et qui ne seront point carabinés, sans double détente à la platine et sans autre visée au canon qu'un simple bouton sur le bout. »
Ces statuts, dont l'approbation par le duc de Bourbon est datée de Chantilly du 17 Mars 1730, établissaient que « l'exercice du pistolet commencera après la St-Martin et se continuera du Dimanche à autre jusqu'au dernier Dimanche d'Avril, qu'il sera continué pour reprendre celui de l'arc qui suivant les statuts dudit jeu doit commencer le premier Dimanche de Mars et se continuer jusqu'au temps de la vendange. »
63. Thierry. Guide des amateurs et des étrangers voyageurs, etc., 1787.
64. C'est ainsi que Loret dans sa Muse Historique (Livre XII, lettre 22, Tome III), en décrivant le prix « de l'arquebuse 1 qui fut donné à Paris, le 31 juillet 1661, écrivait:
Lundy les archers de la ville<> Présent M. de Bournonville<
Qui de Paris est gouverneur
Auquel ils portoient grand honneur
Ensuite que furent finies
Plusieurs belles cérémonies
Tirèrent un prix destiné
Pour le coup le plus fortuné, etc.
65. Voy. aux appendices la teneur des Règlements.
66. Thierry, op. cit.
67. Id.
68. C'est dans cet ouvrage que nous avons trouvé quelques-uns des détails que nous donnons sur la Compagnie de l'arc de Paris; il contient en outre la liste des personnes qui en faisaient partie. Pour les renseignements bibliographiques sur les Muses chevalières, voir à la fin du volume.
69. Pourtant on avait pu lire, à la date du 27 février 1790, dans l'Ami du Peuple (nº 127), journal de Marat, les lignes suivantes dénotant la sympathie générale dont jouissaient les Chevaliers de l'arc.
« Les Chevaliers de Saint-Sébastien de l'Arc Royal de Paris feront aujourd'hui 27 février, bénir leurs drapeaux en l'église de Popincourt, paroisse Sainte-Marguerite et se rendront à l'Hôtel-de-Ville pour prêter serment civique. Ces honorables chevaliers seront accompagnés des différents corps de l'Arc des environs de Paris. Cette cérémonie attendrissante sera le désespoir des ennemis de l'Etat! Que l'empire de l'émulation est noble et admirable, quand la vertu patriotique la dirige! Enfin tous les corps généreux de la nation se disputent l'honneur et le pas pour concourir au bonheur de la mère patrie! Venez, voyez, perfides aristocrates, etc. »
70. Delaunay, op. cit. d'après Victor Fournel. Les Rues du Vieux Paris.
71. Id.